Conlie, anodine bourgade du fin fond de la Sarthe est heureuse d'accueillir la douzième édition du tour du canton à vélo. Le magasin Super U, sponsor officiel de cette très attendue épreuve cycliste s'est paré pour l'occasion d'atours chatoyants. Les caissières arborent fièrement les couleurs de l'entreprise soutenant l'événement. Le directeur du supermarché a engagé les meilleurs animateurs du département. Le magasin restera exceptionnellement ouvert toute la journée. Réductions folles sur toute la gamme des produits de sport en rayon !
La fête promet d'être locale, l'ambiance résolument "kermesse".
C'est le départ ! Les jeunes imbéciles sur leur vélo suent, soufflent, pédalent. Dans le vide le plus total. Enfants de prolétaires, mangeurs de merguez-frites de pères en fils, les coureurs avec un grand U bleu dans le dos foncent vers leur destin minable et pathétique de futurs employés des usines de rillettes du coin. Avec leurs aspirations tranquilles et bovines de clients de magasin Super U, ils ont l'air d'une file d'abrutis juchés sur d'inutiles machines à monter les côtes.
Passons sur les événements minuscules de cette journée mémorable qu'ont illuminée vingt feux de barbecues...
La fête a été un succès. Ni les saucisses ni l'accordéon n'ont manqué, n'est-ce pas l'essentiel ?
Dans leur sénilité future, gagnants et perdants se souviendront avec tremblements de leurs juvéniles exploits cyclistes...
Souhaitons bien d'autres journées de ce genre à ces passionnés de courses cyclistes.
Conlinois étriqués, bande d'endimanchés, esprits épais aux moustaches drues, rieurs gras à la réflexion sommaire, hommes aux moeurs plébéiennes, aux goûts douteux, aux femmes vulgaires, aux enfants musculeux, je vous aime comme j'aime les clowns de cirque.
Avec une immense, hautaine, authentique pitié d'esthète.
La fête promet d'être locale, l'ambiance résolument "kermesse".
C'est le départ ! Les jeunes imbéciles sur leur vélo suent, soufflent, pédalent. Dans le vide le plus total. Enfants de prolétaires, mangeurs de merguez-frites de pères en fils, les coureurs avec un grand U bleu dans le dos foncent vers leur destin minable et pathétique de futurs employés des usines de rillettes du coin. Avec leurs aspirations tranquilles et bovines de clients de magasin Super U, ils ont l'air d'une file d'abrutis juchés sur d'inutiles machines à monter les côtes.
Passons sur les événements minuscules de cette journée mémorable qu'ont illuminée vingt feux de barbecues...
La fête a été un succès. Ni les saucisses ni l'accordéon n'ont manqué, n'est-ce pas l'essentiel ?
Dans leur sénilité future, gagnants et perdants se souviendront avec tremblements de leurs juvéniles exploits cyclistes...
Souhaitons bien d'autres journées de ce genre à ces passionnés de courses cyclistes.
Conlinois étriqués, bande d'endimanchés, esprits épais aux moustaches drues, rieurs gras à la réflexion sommaire, hommes aux moeurs plébéiennes, aux goûts douteux, aux femmes vulgaires, aux enfants musculeux, je vous aime comme j'aime les clowns de cirque.
Avec une immense, hautaine, authentique pitié d'esthète.
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