Je suis un génie.
Par la qualité de mon esprit ? Par la hauteur de mes vues ? Par l'éclat, la profondeur de ma pensée ?
Fadaises ! Vanité !
Je suis un génie par la seule grâce de ma particule.
L'on pourrait penser que posséder passivement la particule ne saurait suffire pour faire d'un simple mortel un génie. Encore faudrait-il savoir la porter. Avec ou sans artifice. Ou la faire valoir. Avec ou sans panache. Voire stérilement l'exhiber à défaut de raison plus consistante...
Pas du tout !
La seule appartenance à l'espèce des "de" suffit. Le reste est pur bavardage.
Mon génie consiste en ma particule.
A l'état brut.
L'immense avantage de posséder la particule, c'est que son porteur n'a rien à prouver. Une alchimie mystérieuse s'opère chez l'élu qui le distingue définitivement du vulgaire. Quand un "de" vient au monde les fées de l'aristocratie baveuse, pédante et hautaine se penchent sur son berceau pour le marquer du sceau indélébile de l'izarrification. Ou, pour dire la chose autrement, de l'ennoblissement.
Bref, en authentique "de" que je suis, je n'ai rien à prouver et tout m'est dû.
Le miracle de la particule est là : le simple fait de la porter fait accéder au génie. La particule projette nécessairement son porteur dans les sphères supérieures et inatteignables (pour qui ne la possède pas) du génie.
En cela je suis un génie et on appelle d'ailleurs ce génie particulier, le "génie izarrien".
Par la qualité de mon esprit ? Par la hauteur de mes vues ? Par l'éclat, la profondeur de ma pensée ?
Fadaises ! Vanité !
Je suis un génie par la seule grâce de ma particule.
L'on pourrait penser que posséder passivement la particule ne saurait suffire pour faire d'un simple mortel un génie. Encore faudrait-il savoir la porter. Avec ou sans artifice. Ou la faire valoir. Avec ou sans panache. Voire stérilement l'exhiber à défaut de raison plus consistante...
Pas du tout !
La seule appartenance à l'espèce des "de" suffit. Le reste est pur bavardage.
Mon génie consiste en ma particule.
A l'état brut.
L'immense avantage de posséder la particule, c'est que son porteur n'a rien à prouver. Une alchimie mystérieuse s'opère chez l'élu qui le distingue définitivement du vulgaire. Quand un "de" vient au monde les fées de l'aristocratie baveuse, pédante et hautaine se penchent sur son berceau pour le marquer du sceau indélébile de l'izarrification. Ou, pour dire la chose autrement, de l'ennoblissement.
Bref, en authentique "de" que je suis, je n'ai rien à prouver et tout m'est dû.
Le miracle de la particule est là : le simple fait de la porter fait accéder au génie. La particule projette nécessairement son porteur dans les sphères supérieures et inatteignables (pour qui ne la possède pas) du génie.
En cela je suis un génie et on appelle d'ailleurs ce génie particulier, le "génie izarrien".
Je découvre votre blog depuis peu de temps ; j'en aime le ton ; j'y reviendrai !
RépondreSupprimerD'ACCORD.
RépondreSupprimerCela me fait penser à la reine d'Angleterre, qui règne depuis son palais, et à ces fils qui occupent l'espace médiatico-people...
RépondreSupprimerQuelle grandeur d'âme, eux qui se dévouent entre dîners mondains marathons et enseignement acharné des convenances pour cette pauvre plèbe vulgaire à souhait...
Et dire qu'elle se plaint de payer des impôts; elle devrait en être honorée!!!
La particule n'est pas signe de noblesse !En effet, 98% des personnes portant un nom à particule ne peuvent pas produire un acte recognitif de noblesse de leurs aïeux. Il n'existe en France qu'environ 2500 familles nobles - toutes noblesses incluses, des croisades au Second Empire - sur 120 000 noms environ d'apparence noble. Par conséquent, dans 49 cas sur 50, une personne qui porte un nom à particule n'est pas noble.
RépondreSupprimerDes familles « roturières » peuvent avoir des noms à particule, et inversement de nombreuses familles nobles n'en portent pas (environ 10% en France), bien qu'étant souvent titrées.
L'existence d'une particule peut s'expliquer par le fait que le nom rappelle une origine géographique, ou bien être liée à la possession d'une terre, d'un fief, due à une usurpation ancienne (aux temps où l'état civil était fluctuant) ou à une grâce du pouvoir central. La plupart des familles portant nom patronymique et nom de terre ne font plus usage que du second, qu'elles soient nobles ou non.
¤ Usage langagier : traditionnellement, lorsqu'on cite un nom commençant par la particule de (et uniquement de), on omet cette particule. Ainsi, « N. de X. » sera appelé « X. », alors que « N. du Z. » reste appelé « du Z. »