Bel esprit fier d'être ce que je suis, hautain avec ostentation envers ce qui ne dépasse pas mon chapeau, pourfendeur de tout ce qui ne porte pas de particule, on me prend pour cible chez la roture.
Les plombiers me regardent de travers, des Dupont me crachent à la face. Même les chiens en veulent à ma belle personne sous prétexte que je déplais à leurs maîtres ! Il est vrai que je ne cache pas mon aversion envers leurs créatures aboyeuses... Quant aux morveux qui me répugnent presque autant que la gent canine, plus d'un me destinerait volontiers quelque inique projectile...
Bouc-émissaire de la république des gens égaux dans l'ineptie, la bassesse, la mollesse, aristocrate détesté des travailleurs salariés que je raille de ma voix de fausset, petit seigneur oisif et pédant, sarcastique et infatué de mon nombril, bref corps étranger honni du système basé sur le TRAVAIL, j'incarne l'échec, la honte, l'anti modèle d'une société faite pour des gagnants, des vainqueurs, des bâtisseurs d'avenir.
C'est à dire des imbéciles heureux de posséder canapés, téléphones portables, assurances retraites.
J'assène mes petites vérités cinglantes avec un air de coquelet conquérant, n'omettant jamais de faire valoir l'autorité de ma crête, l'acerbité de mes ergots, ma plume en forme de gerbe.
Et la grâce du Ciel qui veille sur ma tête.
Ce qui énerve beaucoup ceux qui sacralisent les vertus du travail.
Je suis une offense au salaire mensuel, l'injure vivante de l'ANPE, le blâme du boulot, la plaie de l'emploi, l'insolence sur un trône, la morgue statufiée, le grain de sable enflé comme une montagne.
Avec mes allures de gallinacé persifleur, de dandy misanthrope, d'esthète capricieux j'ai sur mes semblables un regard fat et sec, vif et dur, âpre et cru, leste et fou.
Les impies aux mains calleuses qui maudissent cet oiseau au bec rare que je suis ont la vue si basse qu'ils ne voient pas mes ailes de prince.
Les plombiers me regardent de travers, des Dupont me crachent à la face. Même les chiens en veulent à ma belle personne sous prétexte que je déplais à leurs maîtres ! Il est vrai que je ne cache pas mon aversion envers leurs créatures aboyeuses... Quant aux morveux qui me répugnent presque autant que la gent canine, plus d'un me destinerait volontiers quelque inique projectile...
Bouc-émissaire de la république des gens égaux dans l'ineptie, la bassesse, la mollesse, aristocrate détesté des travailleurs salariés que je raille de ma voix de fausset, petit seigneur oisif et pédant, sarcastique et infatué de mon nombril, bref corps étranger honni du système basé sur le TRAVAIL, j'incarne l'échec, la honte, l'anti modèle d'une société faite pour des gagnants, des vainqueurs, des bâtisseurs d'avenir.
C'est à dire des imbéciles heureux de posséder canapés, téléphones portables, assurances retraites.
J'assène mes petites vérités cinglantes avec un air de coquelet conquérant, n'omettant jamais de faire valoir l'autorité de ma crête, l'acerbité de mes ergots, ma plume en forme de gerbe.
Et la grâce du Ciel qui veille sur ma tête.
Ce qui énerve beaucoup ceux qui sacralisent les vertus du travail.
Je suis une offense au salaire mensuel, l'injure vivante de l'ANPE, le blâme du boulot, la plaie de l'emploi, l'insolence sur un trône, la morgue statufiée, le grain de sable enflé comme une montagne.
Avec mes allures de gallinacé persifleur, de dandy misanthrope, d'esthète capricieux j'ai sur mes semblables un regard fat et sec, vif et dur, âpre et cru, leste et fou.
Les impies aux mains calleuses qui maudissent cet oiseau au bec rare que je suis ont la vue si basse qu'ils ne voient pas mes ailes de prince.
Coq!
RépondreSupprimerMais méfiez-vous, d'aucuns raffolent du coq au vin...
La particule n'est pas signe de noblesse !
RépondreSupprimerEn effet, 98% des personnes portant un nom à particule ne peuvent pas produire un acte recognitif de noblesse de leurs aïeux. Il n'existe en France qu'environ 2500 familles nobles - toutes noblesses incluses, des croisades au Second Empire - sur 120 000 noms environ d'apparence noble. Par conséquent, dans 49 cas sur 50, une personne qui porte un nom à particule n'est pas noble.Des familles « roturières » peuvent avoir des noms à particule, et inversement de nombreuses familles nobles n'en portent pas (environ 10% en France), bien qu'étant souvent titrées.
L'existence d'une particule peut s'expliquer par le fait que le nom rappelle une origine géographique, ou bien être liée à la possession d'une terre, d'un fief, due à une usurpation ancienne (aux temps où l'état civil était fluctuant) ou à une grâce du pouvoir central. La plupart des familles portant nom patronymique et nom de terre ne font plus usage que du second, qu'elles soient nobles ou non.
¤ Usage langagier : traditionnellement, lorsqu'on cite un nom commençant par la particule de (et uniquement de), on omet cette particule. Ainsi, « N. de X. » sera appelé « X. », alors que « N. du Z. » reste appelé « du Z. »
J avoue , c est énorme ! Vou etes incroyable ! l apparence profonde incarnée !
RépondreSupprimerQue tout ceux qui vous insulte ne sont que des imbéciles prétentieux , se prenant bien trop au sérieux ... contrairement a vous ! Enfin , en vous lisant , on comprend trés bien , si je ne fait pas fausse piste , que vous vous jouez de tout le monde . Vous etalez une vanité trop grosse pour etre vrai n est ce pas ?
En tous cas continuez ce blog , si il vous plait ! Moi je ris beaucoup beaucoup !